Plus tard, j'aimerais être quelqu'un. Pas aux yeux du monde entier non, mais aux yeux de ceux qui m'entourent. Qu'ai-je fait à ce jour pour qu'on se souvienne de moi ? Qui ai-je marqué ? Quelle est la personne dont j'aimerais laisser une trace ?
Même lorsque j'apporte une réponse à cette dernière question, elle est souvent insatisfaisante. En fait, elle est impactée par qui je suis et qui je pense réaliste de devenir. Mais si je fouille plus profondément en moi, je me rends bien compte que ce n'est pas assez. Il faudrait rêver plus loin pour mon avenir. Arrêter de croire que rien ne m'est accessible.
Pour laisser une jolie trace, une qui vaille la peine, il faut bien sûr connaître des personnes qui se souviendront de nous : famille, amis, réseaux... Ensuite, il faut prendre sa bonté à deux mains, et peindre l'avenir avec. Colorer la vie des autres. Apporter ce qu'on peut à la cité, pour améliorer le monde qui nous entoure.
Lorsque tout semble difficile, il faut se rappeler qu'en avançant petit à petit, il est possible d'aller au bout du monde. Le premier pas est sûrement le plus difficile. C'est celui qui demande d'abandonner notre crainte de l'inconnu, de l'échec. Puis il y a le temps à gérer, entre soi et les autres, le bien être individuel et le collectif. Ça peut être difficile. Mais est-ce que ça ne vaut pas le coup ?
Si j'arrive à envisager que je peux être une meilleure personne, quelqu'un qui apporte des sourires, qui fait du bien autour d'elle. Si j'y arrive. Alors peut-être que je pourrais laisser une jolie trace de moi qui pourra être utile aux autres.